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[Livre] Le pays des contes - T03 - L'éveil du dragon

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Résumé : Depuis que la brèche entre les univers a été refermée, les jumeaux Alex et Conner vivent séparés. Alex continue son apprentissage de la magie, et Conner est un collégien brillant. Lorsque ce dernier découvre qu’une menace séculaire pèse sur le Pays des contes, il se lance dans une quête périlleuse à travers l’Europe, prêt à tout pour prévenir ses amis et trouver le portail oublié qui lui permettra de les rejoindre.

 Mais le danger que craignait Conner s’avère pire que prévu : une armée piégée entre les deux mondes depuis près de deux cents ans est soudain libérée. Et avec elle, la seule chose capable de détruire le Pays des contes : le dernier œuf de dragon

 

Auteur : Chris Colfer

 

Edition : Michel Lafon

 

Genre : Enfant

 

Date de parution : 15 Mai 2015

 

Prix moyen : 17€

 

Mon avis : C’est fou ce qu’on s’habitue vite aux choses. En seulement deux tomes, on a pris l’habitude de voir Alex et Conner faire leur recherches ensemble. Or ici, les voilà séparés. Alex est aux prises avec son entrainement de fée et délaisse un peu ses conversations avec son frère. Conner, de son côté, accompagné d’une camarade de classe pour qui il a le béguin, vient de découvrir qu’une menace pèse sur le pays des contes. Il ne parvient pas à joindre sa sœur, mais il finit par joindre la mère l’oie, qui est en partie responsable de ce qui se passe.
Conner se lance dans un voyage à travers l’Europe avec son amie Bree pour découvrir le passage que lui a indiqué la mère l’oie.
Il va pouvoir joindre ses forces à Alex pour combattre ce qui est en train de se produire.
Du côté du royaume, les derniers enchantements de la bonne fée sont en train de se défaire, et tous craignent que celle-ci ne soit arrivée au terme de sa longue vie. Rouge a également des ennuis, et Alex se méfie de celle qui les a produits. Mais Rouge et ennuis riment si bien ensemble…
Le général de l’armée napoléonienne est vraiment affreux. Il n’avait aucun ordre de son roi, c’est de lui-même qu’il a décidé d’envahir le pays des contes et je me demande comment il va réagir quand il apprendra que l’empire français qu’il affectionne tant s’est effondré il y a près de 200 ans et que lui et ses hommes ont passés tout ce temps enfermés dans le passage. Sans doute qu’il ne le croira pas, ou que s’il le croit, il se proclamera le nouveau roi et décidera de s’établir définitivement au pays des contes.
La décision de Charlie quant à son état d’homme grenouille a de quoi surprendre, et, avec tout ce que vient de vivre Rouge, je comprends sa réaction (qui n’a pas été si mal que ça). Je me demande comment ça va se terminer cette histoire. Je ne sens pas du tout l’homme qui manipule (oui, pour moi, il la manipule) la mère Michel et je me demande ce qu’il veut exactement.
On se demande aussi qui est cet homme masqué ? Surtout depuis la prédiction de la reine des neiges. A qui veut-il le plus cacher son identité ? A la bonne fée ? A l’une des reines ? J’essaie de chercher dans les contes un personnage dont on n’aurait pas encore entendu parler et qui pourrait se cacher sous le masque, mais pour l’instant je sèche.

Le titre me semble mal choisi pour se tome, car, même s’il y a effectivement un dragon, on ne le voit finalement que très peu. Quelque chose comme « l’invasion de la grande armée » aurait été mieux adapté à l’intrigue principale du tome.
La fin est brutale et très énervante. Elle m’a arraché un « Quoi ??? » suivi d’un « Bon ok, pas de panique, essayons de raisonner de manière logique ».
Je pense avoir une explication à ce que découvre Alex mais ça, je n’en aurais la confirmation que dans le tome 4 qui sortira, si on se fie à la fréquence de parution des trois premiers tomes, vers Mai/juin 2016…
Que ça va être dur d’attendre !

Un extrait : Conner faisait un rêve délirant. Il trottinait dans la campagne allemande en Lederhose vert clair, portant joyeusement un panier de fleurs fraîchement cueillies. Il yodlait gaiement en sautillant vers un village pittoresque qui apparaissait devant lui. Tout était paisible et joyeux, il ne voulait pas partir. Mais soudain, une alarme déchirante résonna ; c’était un bruit familier, entendu des centaines de fois. Conner leva les yeux vers le ciel et vit l’horrible espèce d’Alien de la série télé qu’il avait regardée la veille descendre et envahir le village !

Le rêve s’arrêta soudain, quand Conner réalisa que le bruit provenait de son réveil. Il tapa dessus plus que nécessaire pour l’éteindre. Il était tellement épuisé qu’il avait du mal à se croire encore en vie. Son esprit était embrouillé par un nuage noir qui l’empêchait de garder les yeux ouverts.

S’il était content d’avoir pu passer du temps avec Alex la nuit précédente, il regrettait sérieusement sa décision de veiller tard. Il s’habilla et tira Betsy en bas de l’escalier, une marche après l’autre. Bob et Charlotte l’attendaient dans l’entrée ; ils avaient toujours été des lève-tôt, une race que Conner ne comprendrait jamais.

– Prêt, bonhomme ? lança Bob en faisant tournoyer ses clés dans sa main.

Conner poussa un grognement qui ressemblait à un oui. Charlotte, qui commençait tôt à l’hôpital, était déjà revêtue de sa tenue de travail. Elle passa ses bras autour de son fils et le serra avec force.

– Comporte-toi bien, Conner, dit-elle. Mais surtout, amuse-toi !

– Maman, je ne peux pas partir en Allemagne si tu ne me lâches pas, parvint à prononcer Conner sous l’étreinte de sa mère.

– Juste une minute, insista Charlotte. Tu es le dernier enfant qu’il me reste à embrasser.

Quand sa mère le libéra enfin, Conner mit la valise à l’arrière de la voiture de Bob et ils quittèrent la maison. Ils s’arrêtèrent dans un drive-in pour un petit déjeuner bien gras tel qu’ils n’auraient jamais pu en commander en présence de Charlotte, puis ils se dirigèrent vers l’aéroport. Tout en conduisant, Bob narra gaiement ses propres aventures en Europe. Conner abandonnait de temps à autre la conversation, bercé par les petites bosses et les vibrations de la voiture. Ils finirent par atteindre l’aéroport et Bob se gara contre le trottoir.

– Avant de descendre, je voulais te donner quelque chose, annonça-t-il d’un ton extrêmement sérieux.

– Tu ne vas pas me parler des garçons qui naissent dans les choux, et les filles dans les roses, quand même ? Parce que j’ai déjà vu plein de vidéos à l’école.

– Hmm, non…

Bob se tut un instant, se demandant s’il ne devait pas justement lui en parler, mais finit par revenir à ce qu’il avait prévu.

– J’ai quelque chose pour toi, ta mère n’est pas au courant.

Bob plongea la main dans sa poche et sortit une carte de crédit. Il la tendit à son beau-fils. Conner était sous le choc en voyant inscrit au bas : « Conner Jonathan Bailey ».

– C’est… c’est… c’est moi ! Bob, tu m’as pris une carte de crédit ?

– Oui. Le code est ton année de naissance. À n’utiliser qu’en cas d’urgence, et seulement pour ce voyage, compris ? Dès que tu seras rentré sain et sauf à la maison, je la récupérerai. Ta mère est contre ce genre de choses, mais mieux vaut prévenir que guérir… Alors ce sera notre petit secret, d’accord ?

Conner hocha la tête à toute vitesse.

– Oui, oui, oui ! Bob, petit à petit, tu deviens ma personne préférée sur cette terre ! Merci mille fois !

Bob sourit et rit tout seul.

– Je suis content de l’entendre, dit-il en lui tapant dans le dos. Tu es ma famille, Conner. J’ai besoin de savoir que tout ira bien pour toi. Maintenant, pars à l’aventure, enfin je veux dire selon les standards de notre monde. Évite autant que possible les enchanteresses maléfiques et les animaux parlants.

Conner aperçut Mme Peters devant l’entrée du terminal. Elle était entourée d’un groupe de quatre filles de l’école qui venaient d’arriver, elles aussi. S’il était très excité de voyager, Conner n’était pas ravi de devoir le faire avec ces filles-là.

– Ne t’inquiète pas, l’assura Conner, le pire m’attend juste là-devant.

 

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