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[Livre] Le prix de la peur

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Résumé : À Los Angeles, on ne respecte plus rien. Quelques jours avant Noël, un prêtre est retrouvé mort dans son église, son corps étrangement mutilé. La tête, introuvable, a été remplacée par celle d'un chien errant. L'inspecteur Rob Hunter ne se fait pas d'illusions : les cinglés capables de ce genre de crimes récidivent toujours. Bientôt, les cadavres s'accumulent. Seul point commun entre les victimes : noyée ou brûlée vive, chacune semble avoir été tuée de la façon qu'elle redoutait le plus.

 

Auteur : Chris Carter

 

Edition : Pocket

 

Genre : thriller

 

Date de parution : 11 avril 2013

 

Prix moyen : 9€

 

Mon avis : Mais qu’est-ce que c’est que ce psychopathe ? Voilà la question que je me suis posée dès la fin du prologue. Est-ce que je parlais du tueur ou de l’auteur ? Un peu des deux ! Parce que pour inventer des trucs pareils…
J’ai beaucoup aimé le capitaine Blake : Elle vient d’arriver, c’est une femme dans un monde d’homme, à peine en poste il lui tombe cette affaire qui déchaine les journalistes et la pression du maire, mais elle soutient son équipe autant qu’elle le peut.
La journaliste, Claire, on n’en a pas encore beaucoup parlé, mais j’espère déjà qu’elle va attirer l’attention du tueur tant elle m’énerve.
Les chapitres sont courts et se finissent toujours de manière à maintenir au maximum le lecteur en haleine. A la fin de chaque chapitre on n’a donc qu’une seule envie : se précipiter sur le suivant (merci pour la nuit blanche !)

Les meurtres sont bien décrits (attendez-vous à en frissonner parce qu’on est loin des meurtres bien propres de Dexter) et particulièrement horribles. Franchement, même si ce n’était pas la plus grande peur des victimes, être tué de chacune des manières décrites est un vrai cauchemar (et je continue à m’interroger sur les sources d’inspiration de l’auteur ! Même s’il a travaillé comme psychologue criminologue et qu’il a donc étudié de près les serials killers, c’est quand même assez impressionnant d’avoir des idées pareilles).

On en vient parfois à se demander s’il y a un ou plusieurs tueurs.
Il y a de nombreux rebondissements et personnellement je n’ai eu de doute sur l’identité du tueur que quelques pages seulement avant qu’elle ne soit révélée.
Il faut dire que tout est bien dosé car, si les inspecteurs sont directement plongés dans l’horreur, tout ne va pas aussi vite que le rythme du roman : l’enquête n’est pas résolue en deux coups de cuillère à pot : ils cherchent, s’interrogent, voient des témoins, d’anciennes connaissances des victimes, recoupent les informations, hésitent…bref, ils enquêtent vraiment. Ce sont d’excellents flics, mais pas des supers héros.
Au cours du livre, il y a quelques allusions au précédent roman de l’auteur. Cela ne gêne pas la lecture, mais à force d’entendre parler du tueur au crucifix, j’ai maintenant envie d’en savoir plus.

 

Un extrait : — Ironique que la seule certitude de la vie soit la mort, vous ne trouvez pas ?

La voix de l’homme était posée, sa posture, décontractée.

— Je vous en supplie… Vous n’avez pas besoin de faire ça.

L’homme au sol était pétrifié et épuisé. Sa voix, étranglée par les larmes et le sang. Il était nu et grelottait. Ses bras étaient tendus au-dessus de sa tête, les poignets attachés par une chaîne au mur en brique.

Le sous-sol sombre avait été transformé en une sorte de donjon médiéval, avec ses quatre murs ornés de lourds anneaux métalliques. Une répugnante odeur d’urine flottait dans la pièce, et d’une caisse en bois posée dans un coin par l’agresseur montait un vrombissement incessant. La pièce était insonorisée, et fuir semblait impossible. Une fois enfermé ici, inutile d’y songer, à moins que quelqu’un ne vienne vous délivrer.

— Peu importe ce que vous avez fait de votre vie, poursuivit-il, indifférent à sa victime qui saignait. Peu importe votre richesse, ce que vous avez accompli – vos relations, vos projets et vos espoirs. En fin de compte, la même chose nous arrive, à tous, et cette chose, c’est la mort.

— Par pitié, mon Dieu, non !…

— Mais ce qui fait la différence, c’est la façon dont nous mourons.

L’homme par terre toussa et cracha un léger nuage de sang.

— Certaines personnes meurent naturellement, sans douleur, au terme d’un cycle naturel. (L’homme émit un étrange rire gargouillant.) D’autres souffrent de maladies incurables des années durant, luttant à chaque minute pour ajouter quelques secondes à leur misérable existence.

— Je… je ne suis pas riche, je ne possède pas grand-chose, mais ce que j’ai, vous pouvez le prendre.

— Chuuuut ! (L’homme posa son doigt sur ses lèvres avant de murmurer :) Je n’ai pas besoin de votre argent.

Nouvelle quinte de toux, nouvelles gouttelettes de sang.

L’agresseur grimaça un sourire mauvais.

— Certains meurent très lentement, reprit-il d’une voix glaciale. L’agonie peut durer des heures, des jours, des semaines de souffrances ; si on sait s’y prendre, il n’y a quasiment pas de limites – vous le saviez ?

Il se tut. Jusque-là l’homme enchaîné n’avait pas remarqué le pistolet à clous dans la main de son assaillant.

— Et je sais exactement ce que je fais. Permettez-moi de vous le montrer.

 

Commentaires

  • Personnellement en lisant le résumé et ton avis je crois que je ne lirais pas ce roman...

    Après il peut convenir à plein de personne mais pas à moi je crois...
    Il a tout de même l'air de t'avoir plu donc c'est le principal :)

  • C'est vrai qu'il m'a bien plu, malgré des passages vraiment très hard!

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