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  • [Livre] Chroniques homérides – T01 - Le souffle de Midas

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    Résumé : Entre tes mains, fille d’Homère, brûle encore le pouvoir des Dieux.
    Le jour où une inconnue rend son dernier souffle dans mes bras, je sais que ma vie paisible d’étudiante ne sera plus jamais la même. Au lendemain du drame dont j’ai été le seul témoin, aucune trace du crime n’a été retrouvée, tant et si bien que tout le monde me pense folle, moi la première. Seul un homme me croit, Angus Fitzgerald, détective à la recherche d’une personne qui ressemble trait pour trait à la femme morte sous mes yeux.
    Alors que ce mystère reste sans réponse, les objets que je touche se transforment en or. Et quand le bel Angus me narre le mythe antique de Midas, ce roi grec qui changeait tout en or, je comprends qu’il en sait bien plus sur ce qui m’arrive. Et aussi sur les dangers qui me menacent. Pour moi, le plus imminent est juste là, dans mes mains. Parce que si pour le détective, je suis bénie des Dieux, je ne vois en ce pouvoir qu’une malédiction…


    Auteur : Alison Germain

     

    Edition : Chat Noir

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 31 Octobre 2017

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Ayant vu autant de chroniques dithyrambiques que de chronique extrêmement négatives, de bonds hystériques de groupies de booktubeuse que de lancé de venin accusant la maison d’édition d’avoir publié le roman dans même le lire, dans le seul intérêt de profiter de la notoriété de Lili bouquine, j’ai voulu me faire ma propre idée.

    Avec des airs de Percy Jackson (les homérides à la place des sangs-mêlés, le sanctuaire, les méchants qui se transforment en sale bêtes assoiffées de sang, les pouvoirs qui viennent des dieux grecs…), on ne peut pas dire que la base de départ déborde d’originalité. La suite pas tellement plus, d’ailleurs, tout est un peu trop prévisible.
    Mais bon, ce n’est pas le premier auteur à écrire sur une idée mainte fois reprise.
    L’histoire se laisse lire, on ne peut pas franchement dire qu’on s’ennuie mais on n’a pas non plus le cœur qui bat à 100 à l’heure. C’est sympathique. On a envie d’en savoir plus.
    Cependant, j’ai surtout eu un goût de trop peu. Moins de 300 pages pour le premier tome d’une série fantastique avec un univers à mettre en place, une héroïne à présenter, une intrigue à développer… c’est très (trop) court. A peine le temps de poser les jalons de l’histoire et de bâcler une scène d’action qui se termine trop vite.
    La plume de l’auteur est encore hésitante. Elle oscille entre un langage « oral » dans ses dialogues qui manquent totalement de naturel et un langage parfois soutenu qui tombe comme un cheveu sur la soupe dans une histoire qui ne s’y prête pas. A la limite, si l’auteur voulait employer ce genre de langage, il aurait mieux valu faire s’exprimer ainsi un personnage particulier, qui aurait conservé un langage d’une autre époque (et vu la longévité de certains d’entre eux, ça aurait été totalement crédible). Ici, on sent que l’auteur a voulu se distinguer avec un vocabulaire parfois recherché mais elle en fait trop.
    Mais encore une fois, il s’agit là d’un premier roman. Tous les grands auteurs ont écrit des premiers jets qui n’étaient pas forcément satisfaisant, mais peut être que tous n’ont pas été publié dès leur premier essai.
    D’un autre côté, j’ai bien aimé l’introduction des pierres et j’espère qu’elles auront encore un rôle important dans la suite de l’histoire, parce que ça, pour le coup, c’est assez original.

    Les clins d’œil à Harry Potter et Game of Thrones m’ont fait sourire même si ça montre une Louise beaucoup plus puérile que ne le laisse supposer ses 19 ans. J’ai souvent eu l’impression qu’elle n’avait pas plus de 15 ou 16 ans.
    Enfin, mais là ce n’est pas la faute de l’auteur, je trouve inadmissible qu’une maison d’édition laisse passer autant de coquilles. La relecture et la correction fait partie de leur travail, ils prennent un pourcentage suffisamment élevé pour le faire correctement.

    Au final, je suis plutôt mitigée par ce premier tome. Ma curiosité et l’espoir de voir le style de l’auteur s’améliorer, me feront très certainement lire la suite.

     

    Un extrait : Je bossais chez Crystals depuis presque six mois, soit à partir du moment où j’avais décidé de ne plus totalement dépendre de ma mère, financièrement parlant. Certes, à dix-neuf ans, je vivais toujours chez elle, mais j’avais également obtenu, grâce à ce job, une certaine liberté qui me permettait de m’offrir ce que je voulais quand je le voulais ou bien de mettre un peu d’argent de côté pour ma vie future. Le réserver, par exemple, pour des choses importantes comme le permis de conduire ou l’achat d’une voiture.

    Oui, ce job m’avait changé la vie.

    Le magasin appartenait à une chaîne qui comptait à ce jour vingt échoppes dans toute l’Angleterre, dont plusieurs répertoriées en Cornouailles. C’était le genre d’endroit qui sentait l’encens et qui accueillait parmi ses étalages quelques bouquins d’ésotérisme, des babioles bizarres et des pendules, en plus d’une gamme de pierres semi-précieuses très étendue. Lithothérapie, divination, transmission d’énergie, tout un vocabulaire que j’avais dû assimiler depuis mon embauche et qui faisait désormais partie de mon quotidien. Pour tous ceux qui croyaient à ce genre de choses, cela devait avoir un sens, pour ma part, je demeurais plutôt sceptique.

     

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