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  • [Livre] La mythologie

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    Résumé : L'ouvrage le plus clair et le plus complet sur la mythologie.Edith Hamilton est sans doute le seul auteur à avoir saisi toute l'importance que gardent, à notre époque, les mythes et les légendes, qui sont le fondement même de notre culture, et où nous puisons encore une si large inspiration. Remontant aux sources, c'est chez les poètes - Homère, Hésode, Pindare, Ovide - qu'elle retrouve la substance des grands thèmes mythologiques et nous les restitue, dans leur spontanéité, leur efficacité, sous forme de merveilleuses histoires : Orphée et Eurydice, Philémon et Baucis, Tantale et Niobé, les travaux d'Hercule, le défi d'Icare, la descente de Thésée aux Enfers...De l'avis unanime, voici, sur la mythologie, l'ouvrage le plus clair et le plus complet. Avec trente illustrations et un index très détaillé.

     

    Auteur : Edith Hamilton

     

    Edition : Poche Marabout

     

    Genre : documentaire

     

    Date de parution : 16 février 2007

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Un livre très complet, au format poche, donc plus maniable qui fait le tour de la mythologie grecque (et du coup romaine). Edith Hamilton ne se contente pas de nous présenter les dieux de l’Olympe avec leurs villes fétiches, leur animal, leur arbre/plante, leur ascendance et descendance, mais aussi les grandes légendes comme la guerre de Troie, ou encore les grandes familles, en détaillant le destin de ses membres les plus éminents.
    L’auteur s’appuie sur les écrits des grands auteurs comme Homère, Virgile, Ovide, et explique que dans certain cas les légendes n’ont été rapportées que par des auteurs latins et que du coup c’est pour cela qu’elle utilise le nom romain des dieux et demi-dieux.
    Le livre est sectionné en plusieurs partie : les dieux, les héros, les légendes, les couples, les familles… A la fin, Edith Hamilton consacre un chapitre à la mythologie nordique pour souligner ressemblances et différences entre ces mythologies.
    En annexe, on peut trouver les arbres généalogique des grandes familles : on ne se demandera plus de qui Agamemnon est le père, qui sont les diverses mères des enfants de Zeus ou encore quel est le lien entre Hélène de Troie et Castor et Pollux.
    L’index vous renverra aux pages concernées si vous n’êtes intéressé que par un seul Dieu ou un seul héro. Vous pouvez également lire le livre dans le désordre puisque chaque histoire, si elle s’imbrique dans d’autres, peut tout de même être lue indépendamment des autres.
    Un livre dont tout passionné de mythologie ne pourra plus se passer dès qu’il l’aura ouvert !

     

    Un extrait : Tantale était fils de Zeus et plus que tous les autres enfants mortels du Seigneur de l'Olympe, il était honoré par les dieux. Ils lui permettaient de manger à leur table, de goûter au nectar et à l'ambroisie que, lui seul excepté, nul autre que les immortels ne pouvait savourer. Ils firent davantage ; ils vinrent à un banquet dans son palais ; ils condescendirent à dîner avec lui et chez lui. En retour de cette faveur insigne, il agit envers eux de façon si atroce que pas un poète ne tenta jamais d'expliquer sa conduite. Il tua Pélops, son fils unique, puis l'ayant fait bouillir dans un grand chaudron, il le servit aux dieux. Apparemment, la haine que lui inspirait les dieux l'incita à sacrifier son fils dans le but d'attirer sur eux l'horreur du cannibalisme. Il se peut aussi qu'il ait voulu montrer de la façon la plus saisissante et la plus effrayante possible combien il était facile d'abuser ces divinités solennelles, vénérées et si humblement adorées de tous. Dans son mépris des dieux et sa confiance sans limite en lui même, pas un instant il ne pensa que ses convives se rendraient compte de la nature du mets qu'il leur offrait. Il était insensé. Les Olympiens ne se laissèrent pas tromper. Ils refusèrent avec horreur l'abominable festin et leur fureur se tourna contre celui qui le leur avait proposé. Ils déclarèrent qu'il devait en être puni de façon telle, que tout homme à venir, sachant ce que celui-là avait souffert, n'oserait jamais les insulter. Ils le condamnèrent à rester éternellement dans le Hadès, au milieu d'un cours d'eau limpide, mais chaque fois que dans sa soif dévorante il se baisse pour y boire, l'eau disparaît dans le sol pour reparaître dès qu'il se redresse. Au dessus du ruisseau se penchent des branches d'arbres chargées de fruits, poires, grenades, pommes rosées et figues douces. Chaque fois qu'il étend la main pour les saisir, le vent les élève bien haut, hors de sa portée. C'est là qu'il demeure à jamais parmi l'abondance, la gorge brûlante et desséchée par la soif, et sa faim jamais assouvie.Les dieux ramenèrent son fils Pélops à la vie mais ils durent lui façonner une épaule d'ivoire. L'une des déesse_certains disent Déméter, les autres Thétis_ ayant par inadvertance mangé un peu du plat détestable, quand on rassembla les membres de l'adolescent, une épaule manquait. Cette vilaine histoire semble avoir été transmise à travers les âges dans toute sa brutalité première. Plus tard, elle déplut aux Grecs qui protestèrent, et le poète Pindare l'appelle un conte orné de ces mensonges étincelants qui se dressent contre la vérité.
    Qu'à aucun homme il ne soit permis de parler de cannibales parmi les dieux bénis.

     

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