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[Livre] La petite maison dans les grands bois

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Résumé : En 1872, Laura habite à la lisière des Grands Bois du Wisconsin, dans une maison en rondins très isolée. Pour cette toute petite fille et sa famille de pionniers, la vie est rude mais joyeuse. Ce roman nous présente la famille Ingalls et précède les huit célèbres tomes de la petite maison dans la prairie.

 

Auteur : Laura Ingalls Wilder

 

Edition : Castor poche flammarion

 

Genre : Enfant

 

Date de parution : 1999

 

Prix moyen : 18€

 

Mon avis : J’aime beaucoup ce livre qui se passe avant la saga « la petite maison dans la prairie », quand la famille habitait encore au fin fond d’une forêt du Wisconsin.
On y découvre une vie rude mais heureuse, rythmée par les saisons et les opportunités : chasse à l’ours, moisson, mais aussi récolte du miel ou du sirop d’érable.
Ce tome-là est très intéressant pour en savoir plus sur la vie des pionniers car, n’étant pas sur les routes, on découvre le quotidien d’une famille. On va voir, à travers les yeux de Laura, alors toute petite, comment on charge un fusil (et on comprend pourquoi le père le charge avant de partir en forêt, vu le temps que ça prend), comment on fait le beurre, comment se récolte le sirop d’érable, le travail que demande l’abatage du cochon, une fois par an et qui ne s’arrête pas avec la mise à mort de la bête mais requiert la participation de toute la famille…
Le livre se déroule sur une année, ce qui nous permet de voir que celle-ci est vraiment rythmée par des tâches ne pouvant pas se faire à d’autres périodes.
On découvre le vrai visage de Charles Ingalls, barbu, moustachu et bien plus sévère que le personnage joué par Michael Landon !
La famille vit presque en autarcie et Laura, à 5 ans, si elle sait qu’il existe des villes où son père va échanger des fourrures contre des articles qu’il ne peut pas produire lui-même, n’a jamais vu de ses yeux cet endroit où, parait-il, les maisons sont toutes les unes à côté des autres ! Pour elle qui vit dans une petite maison depuis laquelle on ne distingue que les arbres de la forêt, la ville l’intrigue au plus haut point.
L’entente entre Laura et Marie n’est pas non plus toujours au beau fixe et elles se chamaillent assez souvent.
Le livre reste relativement court et sert avant tout à présenter la famille Ingalls et à mettre en place l’époque dans laquelle ils vivent.
Même si la vie est rude, et manque du confort auquel nous sommes habitués à notre époque, on peut voir qu’il y a une très forte cohésion familiale assortie d’une foi profonde qui fait qu’ils supportent sans mal les petits inconvénients de leur vie, un peu sauvage.

Un extrait : Il était une fois, il y a plus de soixante ans, une petite fille qui vivait en pleine forêt du Wisconsin dans une petite maison grise faite de rondins.

Les grands arbres sombres des Grands Bois entouraient la maison, et derrière eux, il y en avait d’autres, et plus loin d’autres encore. Un homme qui aurait marché en direction du nord toute une journée, toute une semaine ou même tout un mois n’aurait vu que cela. Il n’y avait pas d’habitations, pas de routes, pas de gens. Seulement des arbres et les animaux sauvages qui vivaient là.

Dans les Grands Bois on trouvait des loups, des ours, et puis aussi d’énormes chats sauvages; ainsi que des rats musqués, des visons et des loutres près des ruisseaux. Les renards, eux, avaient leur tanière dans les collines, et on rencontrait des cerfs partout.

A l’est comme à l’ouest de la petite maison, la foret s’étendait sur des lieues et des lieues, avec seulement, à la lisière, quelques petites maisons éparpillées loin les unes des autres.

Aussi loin que la fillette pouvait voir, il n’y avait que cette maison, dans laquelle elle vivait avec son père, sa mère, ses sœurs Marie et Bébé Carrie. Un chemin pour les chariots serpentait jusque chez eux et s’éloignait ensuite pour disparaître dans les bois. Mais la petite fille ne savait pas où il menait, ce qu’il pouvait y avoir tout au bout.
Cette petite fille se nommait Laura.

La nuit, quand elle était couchée dans son lit à roulettes, elle tendait l’oreille, mais elle n’entendait rien d’autre que le bruit des arbres qui chuchotaient entre eux. Parfois, loin dans la nuit, un loup hurlait. Puis il s’approchait et hurlait à nouveau.
Cela lui faisait peur. Laura savait que les loups mangent les petites filles.

Mais elle était bien à l’abri entre les murs solides en rondins. Le fusil de son père était bien accroché au-dessus de la porte et le bon vieux Jack, le bouledogue tacheté, montait la garde. Son père disait alors:

- Endors-toi, Laura. Jack ne laissera pas entrer les loups.

Alors Laura se pelotonnait sous les couvertures, tout contre Marie, et s’endormait.

Une nuit, son père la souleva de son lit et la porta jusqu’à la fenêtre pour lui faire voir les loups. Il y en avait deux, assis devant la maison. On aurait dit des chiens aux longs poils. Ils pointaient leur nez en direction de la grosse lune toute brillante et hurlaient.

Jack allait et venait derrière la porte en grognant. Le poil de son dos était hérissé et il montrait ses dents pointues et acérées. Les loups hurlaient, mais ils ne pouvaient pas entrer.

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