Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.
A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.
Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.
Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:
Les trois phrases qui vous ont le plus marqué dans vos trois dernières lecture (1 livre = 1 phrase)
Alors pour ma part, le trio gagnant est (de la plus récente à la plus ancienne de mes trois dernières lectures):
Elle avait toute une théorie : les femmes qui restaient avec les hommes qui leur faisaient du mal avaient un besoin enfoui d'être blessées.
J'ai choisi cette phrase, un peu par défaut, car c'est difficile de trouver une phrase marquante dans ce livre, un peu parce que je la trouve choquante. C'est avec cette mentalité que l'on ne vient pas en aide aux femmes battues parce que "si elles le voulaient, elle partiraient". Phrases prononcées en général par ceux qui n'ont jamais été confrontés à la violence et à la manipulation.
Ici, il n’y a que toi, un pauvre mec, et moi, un flic qui a tous les droits.
Cette phrase résume parfaitement la personnalité du commissaire Laforge.
Ça m'énerve d'autant plus qu'il y a vraiment des flics qui raisonnent comme ça. Ce qui, non seulement fait honte à la profession, mais détruit la confiance que les citoyens devraient avoir envers la police. Au mieux, dans la plupart des esprits, ils ne servent à rien, au pire ce sont des ennemis de qui on se méfie comme de la gale.
Notre souhait le plus ardent est que chacun d’entre vous laisse derrière lui la vie dépravée qu’il a menée jusqu’à présent et que, grâce au ferme soutien que vous recevrez et à votre dur labeur, vous deveniez d’honnêtes citoyens et apportiez votre contribution à la société.
Je me demande s'ils croyaient vraiment à ces conneries ou s'ils avaient conscience de leur hypocrisie. Ces enfants sortaient de l'orphelinat et on leur reprochait simplement de n'avoir pas de parents (peut être de ne pas être mort avec eux, même, afin d'épargner aux "honnêtes gens" de devoir s'occuper d'eux). Evidemment, si ces enfants avaient été issus de familles aisées, nul doute que, même sans aucune famille, on aurait trouvé immédiatement des tuteurs convenables pour administrer leurs biens jusqu'à leur majorité. On reprochait donc à ces enfants d'être pauvres en plus d'être orphelins.
Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois derniers livres que vous avez abandonnés parce qu’avec la meilleure volonté ce n’était pas possible.
Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!
Commentaires
Extraits intéressants ! Les miens sont ici : http://leslecturesdegribouille.blogspot.fr/2016/05/le-tierce-du-samedi-9.html
J'ai dépassé la consigne de la phrase unique pour que ce soit plus révélateur.
Bon week-end ! :-)
Coucou ^_^
Figure-toi que ta première citation est tout à fait vrai. Et je parle en connaissance de cause. Bien souvent, les femmes battues, violentées et manipulées, quelque part le sont car, inconsciemment, elles pensent le mériter. D'où le cercle vicieux. Parfois des femmes battues retombent encore et encore sur des hommes violents.
C'est un peu aussi le principe de ces femmes (comme moi) qui ne seront attirées que les "mauvaises" personnes. Inconsciemment on pense mériter cela.
Alors bien sûr, il faut se faire violence et tenter d'avancer et de s'en sortir. Mais c'est prouvé, bien souvent on reproduit le schéma, et on se laisse traiter comme on croit qu'on est...
C'est malheureux, mais je travaille pour m'en sortir mdr.
Voici mon tiercé : http://ephemere-arca.blogspot.fr/2016/05/le-tierce-du-samedi-les-trois-phrases.html
Bisous :D