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  • [Livre] Le Fabuleux Destin D'Une Vache Qui Ne Voulait Pas Finir en Steak Haché

    le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steack hache.jpg

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    Résumé : Mis à part l'infidélité de son taureau, le bien nommé Champion, Lolle, une vache laitière, mène une vie tranquille dans un pré du nord de l'Allemagne.

    Jusqu'au jour où elle apprend de la gueule de Giacomo, un chat errant qu'elle a sauvé de la noyade, que le fermier a décidé de vendre le troupeau de bovins pour régler ses dettes.

    Afin d'éviter de finir entre deux tranches de pain de hamburger, Lolle, maligne comme un singe, décide de s'enfuir avec ses congénères pour rejoindre le pays où les vaches sont sacrées, l'Inde !

    Mais la route est longue et semée de dangers, à commencer par Old Dog, le chien sanguinaire du fermier.

    Débute alors pour Lolle et ses amis un périlleux voyage qui les conduit de l'autre côté de l'Atlantique, de New York à l'Ouest américain, territoire des bisons, jusqu'aux contreforts de l'Himalaya ...

     

    Auteur : David Safier

     

    Edition : Presse de la cité

     

    Genre : humour

     

    Date de parution : 07 Mai 2014

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : Le périple de Lolle et ses amis est bourré d’humour. Entre le chat italien et séducteur, l’éternelle optimiste qui ne comprend pas la moitié de ce qu’on lui dit, la peste qui se jette à la tête des taureaux déjà pris… on a là une drôle d’équipe.
    J’ai beaucoup aimé tout le côté mystique avec les vaches qui ont une divinité, des croyances, qu’elles doivent confronter à la réalité.
    On en vient à oublier que les personnages sont des vaches jusqu’à ce qu’un problème de sabots ou de corne nous le rappelle brutalement. Il faut dire que leurs préoccupations sont très humaines : l’amour, l’acceptation, la foi, finir dans une assiette (bah je sais pas moi, vous avez peut-être des cannibales dans votre entourage…si c’est possible !).
    N’allez pas croire que le livre n’est qu’un enchaînement de gags sans suite logique car l’humour est parfaitement dosé et s’intègre dans une histoire dans laquelle il y a aussi beaucoup d’émotions.
    Il y a aussi un côté un peu angoissant avec Old Dog, un chien sadique, complètement fou, réputé être revenu d’entre les morts, et qui depuis la mort de sa dulcinée n’aime rien tant que torturer et tuer les autres animaux. Et, allez comprendre, il a pris sérieusement Lolle en grippe et est bien décidée à la tuer.
    Au fil du voyage, les relations entre les membres du groupe changent : il y a des tensions, des révélations, des erreurs d’appréciations et des non-dits… mais il y a aussi des déclarations d’amitié, d’amour, des réconciliations, des confidences…
    J’ai beaucoup aimé Giacomo qui est souvent un peu désabusé devant la totale ignorance de la vie des vaches. Ses explications ne sont pas toujours très claires pour elles, mais il fait de son mieux.
    Le livre n’est pas très long, mais l’histoire est bien menée et on ne s’ennuie pas une seconde. Je ne regrette absolument pas de l’avoir sorti de ma PAL !

     

    Un extrait : — L’Italia est très bella pour toutés les créatoures… a répondu le chat d’un air radieux.

    J’avais déjà les yeux brillants d’espoir.

    — … saufe pour les vaches.

    — Ah bon ? Pourquoi ?

    — Parcé qué on en fait dé la bolognaise.

    — De la quoi ?

    — Dé la bistèque hachée.

    — Qu’est-ce que c’est, la bistèque hachée ?

    — Ouné chose qué les houmains ils font avec les vaches.

    — Je ne comprends pas un traître mot de ce que tu racontes.

    Giacomo m’a regardée avec étonnement, puis s’est écrié d’une voix angoissée :

    — Dio mio, tou n’en as vraiment aucoune idée ?

    — Aucune idée de quoi ?

    Non seulement son comportement me laissait perplexe, mais il m’inquiétait.

    — C’est mieux qué tou né comprennes pas cé que tou né comprends pas, m’a répondu le chat. Et si nous changions dé soujet ? a-t-il proposé avec un enthousiasme un peu forcé. Veux-tou qué yé té chante autré chose ?

    — Non, je ne veux pas !

    — Ma yé connais des chansons très amousantes !

    Il a aussitôt entonné :

    — Les trous s’envolent dé lé fromage 2…

    — Giacomo !

    — Y’en connais oune autre : Toutés les bonnes choses ont oune fin, seule la saucisse en a deux…

    Cette fois, il s’est interrompu de lui-même et a murmuré :

    — Oh, yé crois qué celle-là né convient pas si bien qué ça…

    — Mais vas-tu m’expliquer enfin ? ai-je insisté en le poussant légèrement du bout du museau.

    Il ne disait plus rien à présent, se demandant s’il devait vraiment m’expliquer cette chose dont je n’avais aucune idée, mais dont je sentais bien qu’elle était importante. Qu’elle concernait ma propre vie. Je devais donc absolument savoir, quitte à recourir à la menace :

    — Dis-le-moi, ou je fais tomber une bouse sur ta tête !

    — Tou né férais pas ça ! a-t-il sursauté.

    — La question n’est pas là, ai-je bluffé. Mais plutôt de savoir si tu souhaites en arriver là.

    Après réflexion, il a fini par se décider.

    — Tou l’auras voulu. Eh bien, cetté chose dont tou n’as apparemment aucoune idée, c’est qué… les houmains, ils mangent les vaches.

    — Les humains font quoi ? ai-je demandé, totalement ahurie.

    — Ils mangent les vaches.

    — Ils font quoi ???

    — Ils mangent les vaches.

    — ILS FONT QUOI ???

    — Y’ai l’impression qué tou té répètes un peu…

     

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